Un peu d’histoire de l’art
Le chiaroscuro (« clair-obscur ») est une technique picturale dont l’invention est généralement attribuée à Caravage (1571-1610). Elle a été employée par d’autres peintres célèbres, dont Rembrandt (illustration : La Lutte de Jacob avec l’ange, Rembrandt, 1659. Source : http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/rembrandt/luttedejacobaveclange.htm). Le contraste entre les parties lumineuses et les parties sombres y est utilisé de manière à exacerber l’intensité expressive du tableau, lui conférant une dimension tragique. Ce procédé se double souvent d’une intention symbolique, la lumière et l’ombre étant utilisées pour signifier respectivement les aspects célestes (divins, sacrés) ou terrestres de la scène représentée. Il est intéressant de signaler que, quelque sombres que les tons les plus foncés aient pu être lors de la création du tableau, le temps les a en général rendus plus obscurs encore, en raison du vieillissement de certains pigments et vernis utilisés. C’est le cas aussi des tableaux « au bitume » du XIXe siècle, qui ont mal supporté d’être privés d’exposition à la lumière (le phénomène est parfois réversible : exposer l’œuvre au grand jour ranime sa part de lumière). Comme le Puits (hexagramme 48) qui ne s’épuise que si on n’y puise pas, il semblerait donc que l’œuvre s’abîme si on ne la voit pas.
Dialogues de sourds ordinaires (a priori, aucun rapport, mais c’est pas grave)
Bien sûr, il y a toujours le risque de l’illusion, la pire de toute étant celle que l’on peut entretenir au sujet de soi. Bien sûr aussi, il y a le vertige des hauteurs, éblouissement de celui qui, trop tôt ou inopportunément, veut regarder le soleil en face. Bien sûr il y a mille erreurs d’interprétation possibles ; et dix mille raisons de douter, cent mille doutes que l’on ose à peine formuler. Mais rester toujours dans l’ombre de ce que l’on pourrait être, est-ce la solution (à quoi ?) ? Vivre, c’est prendre des risques – question de choix originel.
Solution : définitions courantes (puisées par là >)
- Mélange liquide homogène des molécules d’un liquide (solvant) et d’un solide (soluté), d’un gaz, d’un autre liquide.
- Action de résoudre: solution d’un problème.
- Dénouement d’une difficulté.
- Conclusion.
J’ajoute, m’appuyant sur le Yi King, que le problème porte toujours en lui le germe de sa solution (même si ça peut être contrariant de l’admettre quand on se trouve face à un mur). « C’est dans l’ombre qu’il est bon de croire à la lumière » (dixit Edmond Rostand et/ou quelques-autres, sûrement).
La bataille des ombres selon Tchouang Tseu
« Un homme était tellement perturbé par la vue de son ombre et tellement mécontent de ses propres traces de pas qu’il décida de se débarrasser des deux.
La méthode qui lui vint à l’esprit fut de s’en éloigner en courant. Il se leva donc et courut, mais chaque fois qu’il posait un pied, il y avait une nouvelle trace, tandis que son ombre le suivait sans aucune difficulté.
Il attribua son échec au fait qu’il ne courait pas assez vite. Il courut donc de plus en plus vite, sans s’arrêter, jusqu’à ce qu’il tombe raide mort.
Ce qui lui échappa, c’est que s’il avait simplement marché dans l’ombre, son ombre aurait disparu et que s’il s’était assis et tenu tranquille, il n’y aurait plus eu de traces. »
L’incitation à ne pas avoir peur de grandir de Nelson Mandela
« Nous ne craignons pas tant notre incompétence que notre incommensurable puissance. C’est la luminosité de notre âme, et non ses ténèbres, qui nous effraie le plus. Nous nous demandons : «Pourquoi serais-je, moi, un être brillant, magnifique, talentueux, formidable?» En réalité, pourquoi ne le seriez-vous PAS ? Votre manque de grandeur ne sert pas le Monde. Il n’y a aucune noblesse à rester médiocre pour rassurer les autres. La grandeur n’est pas l’apanage de quelques élus ; elle se trouve en chacun de nous. Lorsque nous laissons notre âme répandre sa lumière, nous permettons inconsciemment aux autres de révéler la leur. Lorsque nous nous affranchissons de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »
Résonance, voire communion plus que communication ?
L’existence comme une mer d’ombre sur laquelle il s’agit d’apprendre à marcher pour créer sa vie
Après un minimum de « travail sur soi » [aparte : essayer de trouver une expression moins besogneuse et moins moche pour remplacer celle-là], on admet assez facilement, au moins sur le principe, qu’il est souhaitable, ne serait-ce que pour vivre un peu plus heureux (ou un peu moins malheureux, c’est selon), de se désidentifier de sa part d’ombre (comprendre : tu n’es pas ta peur, ni ta colère, ni tout ce que tu considères comme négatif en toi, à supposer que tu le voies). On a généralement un peu plus de mal à réaliser la même opération de mise à distance par rapport à ce que l’éducation principalement nous incite à considérer comme « lumineux », « bien » ou « bon » ; c’est moins valorisant d’admettre que l’ensemble de nos supposées vertus n’est pas davantage ce « moi » véritable dont on peut espérer se rapprocher à force d’éplucher l’oignon des croyances et des habitudes. En gros, « je » ne suis ni ma part d’ombre, ni ma part de lumière – bien au contraire, comme dirait Coluche. Que reste-t-il au cœur de l’oignon, une fois qu’on l’a tout bien épluché ? La réponse est peut-être dans la question.
Nature morte ou vie tranquille ?
La « nature morte » est un genre de tableau qui représente un groupe d’objets inanimés, issus du quotidien. La même chose se dit « still life » en anglais et « still Leben » en allemand, soit « vie tranquille » ou « vie immobile ». Question de point de vue ?
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Solution tampon: solution assez concentrée dont le pH reste constant lorsqu’on y ajoute un acide ou une base, ou malgré sa dilution.
Action de résoudre: solution d’un problème.
Dénouement d’une difficulté.
Conclusion.
Interruption: solution de continuité.Mélange liquide homogène des molécules d’un liquide (solvant) et d’un solide (soluté), d’un gaz, d’un autre liquide.
Solution tampon: solution assez concentrée dont le pH reste constant lorsqu’on y ajoute un acide ou une base, ou malgré sa dilution.
Action de résoudre: solution d’un problème.
Dénouement d’une difficulté.
Conclusion.
Interruption: solution de continuité.