Vide en plénitude


À méditer, ou simplement pour rêver un peu, en prolongement de l’atelier du 29 mars à Avignon au cours duquel nous avons abordé les origines de la manifestation et le mariage nécessaire entre Yin et Yang pour que quelque chose soit, voici le très poétique chapitre 11 du Tao Te King de Lao Tseu dans une traduction d’Agatha Miller (éditions Québecor, 2003).

« Trente rais se réunissent autour d’un moyeu.
C’est de son vide que dépend l’usage du char.
On pétrit de la terre glaise pour faire des vases.
C’est de son vide que dépend l’usage
des vases.
On perce des portes et des fenêtres pour faire
une maison. C’est de leur vide que dépend
l’usage de la maison.
C’est pourquoi l’utilité vient de l’être,
l’usage vient du non-être. »


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